65
Magazine Dijon

hiver 2015

 N°65
 
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04

À la ville, à l’amour Rencontre

Le maire nouveau est arrivé. Le musée imaginaire de François Rebsamen. 2016, l’année d’après. Demain, Dijon-métropole. Unesco, festivités, attractivité. Un grand centre piétonnier. Quand la Chine s’éveillera (à Dijon). Ô les beaux dimanches ! Quelques réponses. Et d’autres questions.


François Rebsamen au musée à Dijon

La première interview, on l’avait réalisée il y a plus de quinze ans, à quelques jours de la nomination de François Rebsamen, au tournant du siècle. Bing Bang n’était à l’époque qu’un tout jeune journal gratuit qu’on pliait pour le glisser sous le bras en sortant des magasins où il était distribué. Depuis, on a souvent croisé le chemin du sénateur-maire, puis du ministre-maire, au fil des ans. Conférences de presse, débats, inaugurations, tous évènements ponctuant la vie d’une cité, mais ne présentant généralement qu’une facette d’une ville en mutation constante. En quinze ans, on n’avait jamais eu vraiment l’occasion de parler politique, au sens propre, avec le maire de Dijon. Politique urbaine, la seule qui nous intéresse, en tant que mag. Le monde extérieur, les grands médias le décryptent. Le nôtre, non, ou alors ils le ridiculisent. La ville de la moutarde au centre demain d’une métropole de 500 000 habitants ? Comment y croire quand la peur de l’avenir est plus forte que l’espoir en une communauté de vie, pour nombre de commerçants, d’habitants, d’artisans...
Plus que jamais, on a besoin d’être rassuré par un maire capable d’assurer. Au départ de ce qui aurait du être une simple interview, il était question de parler mariage. Entre deux villes qui vont, en 2016, lier leur destin, pour donner naissance à une des 13 grandes métropoles françaises. Dijon change plus vite qu’on ne le croit ou le voit. Et la ville, tout comme son maire, méritaient qu’on cherche un peu mieux à les comprendre. On a oublié les questions, conservé les mots-clés, pour ne pas vous lasser. Étrange dialogue, donc, qu’on vous livre sous forme de condensé à partir de mots échangés en vitesse, à quelques jours de distance, lors de rencontres successives (devant la Cloche, dans un musée désert et dans un TER surpeuplé) avec l’homme qui a plus que jamais entre ses mains l’avenir de Dijon, en cette période cruciale pour la future métropole qu’il appelle de ses vœux.



Dijon une des treize capitales de la France de 2016. Regards croisés sur la carte des nouvelles régions. BFC, la région la moins peuplée et la plus pauvre de France. Dijon à la tête d’une métropole de 500 000 habitants, demain.

Avec humour et fermeté, François Rebsamen répond tout en nous recadrant sur l’essentiel. La BFC n’est pas la plus petite région de France, et Dijon n’est pas en dernière position, qu’on se rassure, Orléans vient en dernier. Ouf ! Et quelque soit le cap choisi par le gagnant des régionales, il (ou elle) devra compter avec les deux maires qui ont choisi le TER, fin novembre (voir pages précédentes), pour lier leurs destinées municipales devant la presse. Jean-Louis Fousseret et François Rebsamen, compagnons d’armes depuis 1975, ont mis l’accent sur « la création d’un espace urbain qui portera la région demain ». Et sur les domaines qu’ils entendent développer en commun : recherche, université, santé, transports, tourisme, etc... « L’important étant de renforcer les liens entre les villes, non seulement les deux capitales, mais aussi avec Belfort, Sochaux, Montbéliard, au nord-est, et Mâcon, Le Creusot ou Montceau-les-Mines, plus au sud, pour créer une nouvelle métropole, entre Rhin et Rhône ». Une métropole d’un demi-million d’habitants, comptant 55 000 étudiants, en incluant les extrêmes, à qui il faut éviter la tentation de filer vers Strasbourg-métropole d’un côté, et Lyon-métropole de l’autre.

Tram Dijon devant la grande roue

Pour Besançon, Dijon met de l’eau dans son vin. Coulée verte. Doubs. Droit de cité. Cité de la Gastronomie, forcément.

Comme beaucoup de Dijonnais, le maire se souvient de la ville voisine où il allait faire la fête, comme nombre d’étudiants, quand Dijon était encore une belle endormie qui n’aimait pas qu’on trouble son premier sommeil. Depuis, Dijon s’est réveillée, et son maire aimerait qu’on se souvienne de tout ce qui a été fait sous ses mandats successifs pour rendre la cité des Ducs aux piétons, aux vélos, aux trekkeurs urbains, grâce au tram, notamment. « Que Dijon connaisse des hivers longs, sans luminosité, vous n’allez pas me le reprocher ? »... Et Besançon ? C’est « une ville industrielle, une ville de vallée, avec une rivière qui coule au milieu, lui donnant un charme, une certaine douceur ». Une douceur que Dijon a perdue, le jour déjà lointain où ses prédécesseurs ont choisi d’enterrer le Suzon. Aujourd’hui, Dijon se rapproche de l’eau, en créant... une Cité du Vin et de la Gastronomie à deux pas de la coulée verte et de l’Ouche. Un projet qui tient à cœur à son maire et qu’il compte mener à bien d’ici la fin de son mandat, avec la rénovation du musée des Beaux-Arts...

surimi dijon

CHU, allez, hue ! Projet de Cité de la Gastronomie débloqué en 2016. Bruits de couloir faisant état de mauvaise volonté de la part d’Eiffage. Dijon ville-étape des grands tours opérateurs.

François Rebsamen a pris du temps pour nous expliquer en détails et en chiffres tout ce qui pouvait bloquer le démarrage d’un projet appelé à revitaliser le sud dijonnais, sur le site de l’ancien Hôpital Général. « Avec le CHU, ce n’est pas simple »... Facture de désamiantage (4 millions d’euros) à partager, rachat par Eiffage à 12 millions d’euros, en mars, si tout va bien. Après, il faut espérer que le thème du repas à la française, au cœur du projet et qui a fait l’objet d’un classement au patrimoine immatériel de l’Humanité, tout comme la vision du centre ancien de la cité des ducs, protégé désormais par un classement au patrimoine universel (l’Unesco, toujours), fassent descendre en gare de Dijon les milliers de visiteurs attendus. À commencer par les Chinois, clientèle apportée par "les grands tours opérateurs qui ont fait de Dijon une ville étape pour les voyageurs en provenance de Corée, de Taïwan ou Hong Kong, de Shanghaï mais aussi du centre de la Chine, quatre clientèles assez différentes". Qu’il faut inciter à dormir sur place. Quand la Chine s’éveillera, pour reprendre le mot d’un ancien ministre du Général, que ce soit au moins à Dijon...

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Unesco. Un grand festival mêlant culture et vin. Thierry Caens nous a soufflé une idée. Son et Lumière tout neuf pour célébrer la renaissance de Dijon-Vignes.

François Rebsamen n’a pas voulu revenir sur l’Oenofestival ou sur tout autre projet de festival destiné à célébrer le vin et la culture au sens large. Sauf pour plaisanter, en disant que dans les grands festivals de ce type, c’est plutôt la bière qui coule à flot, selon ses souvenirs. Excepté bien sûr pour la Folle Journée de Nantes ou le festival d’Aix-en-Provence, qui sont des références auprès des amateurs de musique classique, mais le créneau, hélas, est déjà pris. Le maire a bien eu un moment le rêve d’un Festival autour de l’Histoire, « mais Jack Lang l’avait déjà utilisé ailleurs »... On n’a donc pas voulu trop insister sur cette vieille idée de grand festival musical (pour laquelle Bing Bang s’était fait taper sur les doigts il y a quelques années par le maire). D’autant plus qu’un quarteron d’amoureux du vin est en train de préparer un évènement festif sous la houlette de Thierry Caens, pour l’été prochain. Et qu’on peut déjà, ces jours-ci, découvrir sur les murs du Palais des Ducs un Son et Lumière expliquant à voix haute les liens qui ont uni de tous temps Dijon et la vigne.

Unesco, toujours. Vivent les greeters, guides non rémunérés par la ville qui font pourtant aimer leur ville. Nouvel Office de tourisme à l’horizon. Et toujours pas de panneaux indicateurs pour signaler la route des vins.

Faut-il demander à des Greeters, ces amoureux de la ville qu’on trouve désormais pour nous guider dans toutes les capitales du monde, de nous faire découvrir le Dijon-Vignes d’hier et de demain ? Le maire nous demande de patienter jusqu’à la mise en place du futur Office de tourisme, qui aura un an pour peaufiner ses actions (au 1er janvier 2017, tous les offices de France auront changé de visage, sinon de statut). Et la vision de touristes en voiture cherchant désespérément leur chemin vers les vignes ne l’amuse pas plus que nous. Il a demandé à ce que des panneaux soient installés à la sortie de ville, ainsi que sur l’autoroute, le plus vite possible. Espérons juste qu’il ne faudra pas attendre pour cela la sortie de terre de la Cité de la Gastronomie, qui est au kilomètre Zéro de la route des vins (et au point mort pour des raisons indépendantes de sa volonté).

Les dossiers en cours qui changeront demain la vie et l’image de la cité sur le plan économique, touristique, aménagement. Dijon en 2020. L’image forte que le maire entend laisser de (à) la capitale de la BFC. Troisième ligne de tram. Difficile d’évoquer un successeur éventuel sans parler sexe.

C’est évidemment la seconde phase de rénovation du Musée des Beaux-Arts qui sera, parallèlement au lancement de la Cité de la Gastronomie, le projet phare que le maire de Dijon entend mener à bien d’ici 2020. Un projet qu’il évoquera longuement, dans une salle presque vide, avant de prendre la pose, détendu, au milieu d’œuvres prêtes au départ. Entre la tête de Rude et un tableau de Véronèse, devant des enseignes échappées à la donation Granville ou des portraits du Fayoum, il parle travaux, avenir, imaginant déjà, à la place de l’ancienne donation, le « musée d’art moderne au milieu d’un musée ancien » de ses rêves. Il laisse à son adjointe à la culture et au directeur des musées de la ville le soin d’installer des œuvres hors les murs le temps d’une rénovation qui va bousculer les habitudes des Dijonnais, jusqu’en 2019. Avec l’aménagement des places et rues environnantes, c’est un des cadeaux qu’il entend faire à la ville avant la fin de son mandat. La troisième ligne du tram ? « Je la laisse à mon successeur. » Et comme nous lui demandons s’il pense vraiment à un homme pour suivre le travail entrepris, il précise, l’air amusé, qu’il « ne sait pas trop comment on dit successeur au féminin, parlez plutôt de la personne qui me succèdera ».

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Super tram. Places dijonnaises en berne. Réussite de l’une (Darcy), ratage des autres (République et Théâtre). L’avenir de la ville est une affaire trop sérieuse pour la laisser à des techniciens. Les grilles de la Cloche enlevées un jour prochain. Le drapeau tricolore flotte sur les marmites de la Cloche.

Le maire nous a avoué conserver dans son bureau, à l’abri des regards des curieux, la maquette de la future place Grangier telle qu’elle aurait pu être réalisée ce printemps, si des considérations techniques n’obligeaient à revoir la copie, la partie immergée du blockhaus étant apparemment inséparable du parking souterrain. Et les œuvres de Bertrand Lavier devront attendre. Plutôt que de revenir sur la vision de places piétonnes ou semi-piétonnes que des services techniques ont parfois imposées contre l’avis des politiques eux-mêmes, pour des raisons de circulation ou de sécurité, François Rebsamen évoque la réussite incontestable de la place Darcy, aujourd’hui spot dijonnais numéro un. Surtout depuis la mise en lumières de la Cloche (en attendant que les grilles du jardin sautent un jour, promesse répétée sur le ton de l’humour devant Alain Jacquier, le propriétaire de l’hôtel). Quant à la place du théâtre, elle pourrait être sauvée lors du réaménagement du secteur qui suivra forcément la fin des travaux du musée, entre la rue des Forges et la rue Lamonnoye.

La Liberté, ça se mérite. Le maire rêvait de mettre de la nature dans sa ville. Le tronc de Didier Marcel pourrait remplacer l’arbre mort du square des Ducs. Les grands esprits se rencontrent.

« C’est amusant que vous évoquiez cette idée car j’avais déjà décidé de faire déplacer l’oeuvre de Didier Marcel, puisqu’apparemment tout le monde était d’accord pour son transfert ». Au départ, François Rebsamen avait eu envie de placer ces deux arbres, rue de la Liberté (le maire évoque aussi l’arbre-visage de Gloria Friedmann, qui est devenu une des icônes de la ville) « afin de mettre de la nature dans la ville, j’aurais voulu aussi des champignons géants devant le théâtre, mais bon... » Notre provocation est donc tombée à l’eau, même s’il était logique de penser au tronc de l’arbre mort pour honorer la mémoire du géant tombé suite à la tempête de l’été passé. Restera peut-être à enlever quelques carrés de gazon puisque son concepteur avait prévu un socle en béton... et à demander à l’Association de Défense des Nains de Jardin de revenir pour apporter un peu de couleurs et d’humour.

La rue de la Lib, les chiens, les policiers. Retour sur des choix (économiques, sociaux) qui ont vidé la rue de la Liberté de sa vie, le soir venu, et en ont fait le jour un lieu de passage forcé, mais peu agréable, entre Darcy et Bareuzai. Locaux hors de prix, proprios hors du coup.

On parlait il y a quinze ans d’une ville verte, sage mais triste. Aujourd’hui, la ville est plus gaie, mais dérape entre chien et loup et plus tard. Bruits, agressions, violence place de la Rep, rue de la Liberté : le maire est conscient du problème mais refuse de donner des armes à la police municipale, dont le rôle n’est pas de prendre la place de la police nationale. Les derniers évènements vont peut-être réussir l’impossible : que des voisins se reparlent, que des générations différentes se regardent d’un autre œil. Comment sensibiliser les Dijonnais, rassurer ceux qui ne prenaient déjà plus le bus même pour revenir faire leur marché en ville ? Ce sera l’objet d’un autre débat. Quant à l’implantation de nouvelles enseignes, il laisse le soin à son adjointe au commerce de dire tout le bien qu’il en pense. Et ce n’est qu’un début... Mais le maire ne peut obliger les propriétaires à baisser des loyers prohibitifs. Il ne sert à rien d’annoncer l’implantation à Dijon d’une brasserie estampillée Georges Blanc ou de Nespresso quand les loyers imposés pour les locaux choisis sont le double de ceux de Lyon, Lille ou Bordeaux...

DIJON-Cordelier-PL-Stoa

Besançon crée les samedis piétons qui cartonnent auprès des Suisses, privés de vie le week-end. Dijon étend son secteur piétonnier pour honorer le classement au patrimoine mondial. Même pas peur.

Un grand centre historique piétonnier, c’est ce qui attend les Dijonnais et les touristes demain, à l’image de ce que l’on voit aujourd’hui dans toutes les villes classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Un choix qu’on ne peut qu’approuver à condition qu’un nouveau plan de circulation clair sorte enfin des tiroirs, mettant fin à des situations de plus en plus ingérables. Comment faire pour rassurer les commerçants des quartiers Jean-Jacques, Berbisey (axes perturbés pour l’heure par une circulation inutile et en voie de perdition coté commerces) ou même ceux concernés par la piétonnisation des rues Charrue-Piron, qui ont le sentiment d’être pris entre deux feux ? Le maire suit de près ces dossiers, confiés à l’adjointe au commerce. Mais il a fallu faire des choix, restrictions budgétaires obligent. Le rapprochement des deux villes voisines va peut-être permettre d’ailleurs de régler certains de ses problèmes (voir plus loin nos pages : Tendances) et éviter le retour en arrière demandé par exemple par les Montpelliérains, qui ont fui des rues piétonnes devenues la nuit la proie des vandales.

portrait de François Rebsamen par Alex Doré

Une ville plus douce à vivre, c’est chouette. On a éloigné les étudiants, les familles, les entreprises. Un choix vieux d’un demi-siècle. Faut réparer. Plus facile à dire qu’à faire. Les architectes dijonnais ne font pas forcément honneur à leur profession. Mauvais échos de certains quartiers.

Mais les étudiants sont revenus en ville depuis belle lurette, rappelle le maire ! Ils l’animent, et leur campus est devenu, tram aidant, un quartier de la ville à part entière. Difficile de corriger les erreurs d’une vision de la ville établie il y a plus d’un demi-siècle, sinon plus, par des urbanistes, des politiques qui n’ont pas vu plus loin que la barre des tours de banlieue, ont fait fuir les habitants, les entreprises... On reviendra en mars, lorsque le projet de la Cité de la Gastronomie sera en bonne voie, sur toutes les aberrations architecturales qui réduisent l’espace réservé aux piétons, font pousser du béton sans souci d’élégance ni même d’originalité le long des voies du tram. Devosge, Clemenceau... on n’ose même pas en parler. Quant aux éco-quartiers, certains sont une réussite, d’autres font un peu peur. Le départ des entreprises, c’est un autre problème. Et inutile de relancer le débat autour de cette Toison d’Or que l’on cite souvent comme la cause du malheur du centre ville. Là aussi, vue la hausse des prix des loyers, certains commencent à déchanter et à envisager un retour au centre ancien. Tendance fragile, mais à encourager. Restent les familles... Reviendront-elles au centre ?

marché de Dijon

Dijon, la ville au coeur de pierre, cache une bonne nature. Le plateau de la Cras, terre de rassemblement bio. Les halles ouvertes plus longtemps. Vivement dimanche, le brunch du marché !

La Cras ne sera pas un nouveau Larzac, quoique... Mais le local, le bio, le bon vivre, on en redemande. Une fête sur le plateau, ce serait un bon début, même s’il n’y a que des bougies pour s’éclairer. Un marché une fois par mois le dimanche ? Dijon pourrait se rapprocher de Besançon pour voir ce qu’il a été possible de faire autour des Halles, ouvertes tous les jours, à Besançon. Avoir rencontré le maire de Dijon sur un marché aux truffes désert, un samedi matin, nous a fait mal, alors que partout en France, c’est le genre de rendez-vous festif qui marque le début de l’hiver, même quand il n’y a pas de truffes, sauf peut-être parmi les clients, qui payent 40 € une truffe sans goût de truffe. Difficile d’obliger ceux qui ne veulent pas se bouger, le dimanche matin. Mais le maire a néanmoins confié à son adjointe au commerce préférée le soin d’imaginer des solutions pour l’avenir : manger des huîtres ou des escargots sur un stand en buvant un verre d’aligoté avant d’aller faire un marché de producteurs du moment ou de prendre un vrai brunch 100 % local, on en rêve déjà.

Ville plus écolo, plus unie, plus épanouie aussi. Retour aux bases de la vie en communauté, dans une communauté qui ne cesse elle-même de muter. Le maire nouveau est arrivé, les choses vont changer. Affaire à suivre.

Des vieux qui n’osent plus sortir de chez eux, à deux pas du centre ? Du bruit qui n’a même pas l’excuse du festif pour exister ? À quand la fin du feuilleton Poubelles la vie ? Le retour d’un maire en meilleure forme, après une année 2015 difficile, d’un homme qui ne cherche plus les honneurs à l’extérieur mais entend se battre pour sa ville, rien que sa ville, est plutôt bon signe. Pour les adjoints du genre tire-au-flanc, pour les chefs de service habitués au train-train, le retour du « Patron » a bousculé les habitudes et ce n’est pas fini, espérons-le.

Gérard Bouchu (avec le soutien de l’équipe de Bing Bang )


 
 

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